informations générales
- https://www.chateaudegermolles.fr/
Téléphone
- 03-85-98-01-24
Adresse
- Château de Germolles
Place du 5 Septembre 1944
Mellecey
- Le 20/02/2025
Gloire et déchéance
Les ducs de Bourgogne vus par les peintres du XIXe siècle
L'analyse de l'iconographie des ducs de Bourgogne Valois après le Moyen Âge et en particulier au XIXe siècle a rarement été abordée. Pourtant cette question mérite d'être envisagée, tant elle dépasse largement son sujet.
Les quelques études consacrées à ce thème montrent que si les figures de Philippe le Hardi et de Jean sans peur n'ont guère été traitées par les artistes, en revanche Philippe le Bon et Charles le Téméraire ont été bien plus volontiers représentés. Il en va de même pour Marie de Bourgogne et pour son époux, Maximilien de Habsbourg, comme pour leur petit-fils, Charles Quint. Il est vrai que le destin grandiose ou tragique de ces personnages pouvait exciter les inspirations.
Au-delà de leur intérêt iconographique, ces peintures, qui vont du spectaculaire jusqu'au cocasse, parlent aussi de l'époque même de leur exécution : elles évoquent en creux les difficultés dans l'élaboration d'une certaine unité nationale française, la volonté d'affirmation des territoires de la Belgique ou des Pays-Bas, ou encore l'émergence d'un esprit européen...
On ne sera pas étonné de trouver aux côtés de quelques peintres français ( Boulanger, Delacroix, Patrois, Rude, Tattegrain ), nombre de peintres belges ( Geets, Leys, Lies, Wauters ) et néerlandais ( Egenberger, Wijnveld ), bien méconnus, qui ont souhaité mobiliser leurs talents pour célébrer cette grande histoire qui et la leur.
Les ducs de Bourgogne vus par les peintres du XIXe siècle
L'analyse de l'iconographie des ducs de Bourgogne Valois après le Moyen Âge et en particulier au XIXe siècle a rarement été abordée. Pourtant cette question mérite d'être envisagée, tant elle dépasse largement son sujet.
Les quelques études consacrées à ce thème montrent que si les figures de Philippe le Hardi et de Jean sans peur n'ont guère été traitées par les artistes, en revanche Philippe le Bon et Charles le Téméraire ont été bien plus volontiers représentés. Il en va de même pour Marie de Bourgogne et pour son époux, Maximilien de Habsbourg, comme pour leur petit-fils, Charles Quint. Il est vrai que le destin grandiose ou tragique de ces personnages pouvait exciter les inspirations.
Au-delà de leur intérêt iconographique, ces peintures, qui vont du spectaculaire jusqu'au cocasse, parlent aussi de l'époque même de leur exécution : elles évoquent en creux les difficultés dans l'élaboration d'une certaine unité nationale française, la volonté d'affirmation des territoires de la Belgique ou des Pays-Bas, ou encore l'émergence d'un esprit européen...
On ne sera pas étonné de trouver aux côtés de quelques peintres français ( Boulanger, Delacroix, Patrois, Rude, Tattegrain ), nombre de peintres belges ( Geets, Leys, Lies, Wauters ) et néerlandais ( Egenberger, Wijnveld ), bien méconnus, qui ont souhaité mobiliser leurs talents pour célébrer cette grande histoire qui et la leur.
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