Carmina burana

Le Ballet de Genève donne corps à la partition incandescente de Carl Orff dans une chorégraphie signée Claude Brumachon.

Créées en 1937, les Carmina Burana fascinent depuis toujours.
Le mouvement le plus célèbre « O Fortuna » repris à la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu.
Ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, d'amour et de destin, dans une apothéose du rythme et de la pulsation.

Tout en respectant la trame dramatique et narrative du texte médiéval et de la musique terriblement puissante et suggestive de Carl Orff, le chorégraphe sublime les passions du cœur et les mouvements du corps au fil de tableaux qui dépeignent l'histoire de l'humanité.
La roue de la Fortune, la chair, le jeu, la luxure, l'ivresse... Tout est là, concentré dans une danse très physique, aux accents lyriques et passionnés où les vingt deux danseurs rivalisent de virtuosité athlétique pour nous transporter dans un monde de sensations et d'émotions.

Ce qui frappe chez Brumachon, c'est la force d'un imaginaire mais aussi un sens du drame charnel et métaphysique. Le bouillonnant chorégraphe français réussit à faire des Carmina Burana l'écrin d'une danse flamboyante, dans un ballet qui en met plein les yeux.