photo Théâtre - La Brèche

Théâtre - La Brèche

Spectacle

Saint-Brieuc 22000

Du 30/03/2022 au 31/03/2022

La fureur de vivre Kentucky, 1977. Pour fonder leur amitié, trois adolescents scellent un pacte : sacrifier ce qu’ils ont de plus précieux. Mais qu’abandonner quand on n’a presque rien ? Portrait d’une jeunesse sensible aux prises avec les violences d’une Amérique moderne, cette pièce déconstruit le rêve américain grâce à une mécanique implacable. Où tout ce qui aurait pu être évité se produit, inéluctablement. Pièce majeure de Naomi Wallace, célèbre dramaturge américaine, La Brèche navigue entre deux époques avec une double distribution magistrale pour incarner quatre personnages entre adolescence et âge adulte. Entre éclats blancs et scintillements dans la pénombre, la scénographie minimaliste, qui est à l’image de ce texte contemporain, essentielle, enrobante et tranchante à la fois, met en exergue le cheminement compliqué de la mémoire et des souvenirs enchevêtrés, bien des années plus tard… La mise en scène de Tommy Milliot offre un écrin parfait pour ce drame liant pour toujours ces trois jeunes garçons à peine sortis de l’âge bête et Jude, la sœur aînée de l’un d’entre eux. Elle parvient à dépeindre précisément une enfance joyeusement écrasante au sein d’une société[...]

photo Après toutes ces fake-news, faut-il réinventer la presse ?

Après toutes ces fake-news, faut-il réinventer la presse ?

Manifestation culturelle

Saint-Jacut-de-la-Mer 22750

Le 04/03/2022

A une époque où chacun se sent en mesure d’opiner sur tout et n’importe quoi et que notre époque moderne démultiplie les supports professionnels ou pas d’information en continu, les médias inspireraient de plus en plus de défiance, y compris, surtout ( ?), les plus installés, cette presse « mainstream » comme la qualifient souvent les tenants d’une « réinformation » indispensable et pressante. De quoi donc les médias seraient-ils coupables ? Tour à tour, de la propagation de fausses nouvelles, de la consolidation du complotisme ambiant, de relations incestueuses avec les puissances de l’argent et de la politique. Bref, de mensonges qui orienteraient sciemment l’opinion publique vers ce qu’il faut croire, au profit de qui on sait. Est-ce pourtant si simple ? Sans doute y a-t-il en effet un légitime procès à ouvrir, à l’aune de l’histoire longue, celle en particulier d’une presse française volontiers accoquinée. Un verdict sévère mais juste conduira alors Philippe MEYER à dessiner les contours d’un journalisme de terrain réinventé, émancipé et qui sait, digne de foi ? A l'Abbaye ou en visio