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4211 km

Spectacle, Cinéma, Balades

Évron 53600

Le 28/01/2025

4211 km, c’est la distance entre Paris et Téhéran, cette même distance parcourue par Mina et Fereydoun venus se réfugier en France, après une révolution qu’on leur a volée. Yalda, leur fille, née à Paris, nous balade entre ses deux mondes : sa famille, des rescapés, des héros qui ne se plaignent jamais, rêvant d’un retour qui n’arrive pas et le monde extérieur dans lequel elle cherche désespérément sa place. On la suit de sa naissance à l’âge adulte, on découvre ce qu’elle vit, ce qu’elle pense et ce qu’elle imagine du passé de ses parents. À partir de son histoire familiale, Aïla Navidi tisse un grand récit qui emporte et bouleverse, grâce à sa fluidité remarquable et à l’engagement des comédiens. Jusque dans les effets de mise en scène, tout est juste, savamment dosé et mû par une émotion retenue. De cette pudeur émane la beauté, mais aussi la force d’un combat pour la liberté, plus essentiel et d’actualité que jamais. Ce magnifique témoignage sur l'exil qui a touché plus d'un cœur a remporté deux Molières en 2024 (meilleur spectacle privé et révélation féminine). Cinéma : un film iranien sera présenté en écho au spectacle le samedi 1er février à 18h au cinéma Yves-Robert[...]

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RELETS DU CINÉMA : CONFÉRENCE

Cinéma, Spectacle, Culte et religion

Château-Gontier 53200

Le 27/03/2022

Conférence De Ivan Tverdovski 2022 / Russie / 2h09 / VOSTFR Drame 17 ans après la prise d’otages du théâtre Dubrovka, l’une des tragédies majeures du 21ème siècle dans l’histoire de la Russie, Natalia, revient à Moscou pour organiser une soirée commémorative pour les familles des victimes de l’attentat d’octobre 2002. Pourquoi s’est-elle retirée dans un monastère depuis si longtemps ? Pourquoi sa fille la rejette-t-elle ? Quel est le but de sa démarche ? "En ravivant le souvenir d’une prise d’otage terroriste en 2002, le talentueux Ivan I. Tverdovsky réalise une œuvre somptueuse et fascinante, sur le devoir de mémoire et la culpabilité. La précision des dialogues et de la mise en scène rend le film extrêmement réaliste, proche d’un documentaire, ce qui s’explique par le temps que le réalisateur a passé à observer les gestes et la parole des survivants. Une œuvre incontournable qui fait drôlement écho à l’actualité." (Audrey Bénesse, Atmosphères 53)