photo Je ne serais pas arrivée là, si…

Je ne serais pas arrivée là, si…

Spectacle

Marseille 13000

Du 01/10/2021 au 03/10/2021

Toutes ont imposé leur voix dans un monde aux règles forgées par les hommes. Judith Henry et Julie Gayet donnent corps à ces témoignages de femmes dont la portée est universelle. "Je ne serais pas arrivée là, si…" Quelques mots posés là par Annick Cojean à Gisèle Halimi, Christiane Taubira, Virginie Despentes, Amélie Nothomb et d’autres femmes fortes, reconnues de notre temps qui ont accepté de les poursuivre. De se raconter. Annick Cojean, autrice, Grand Reporter au Monde et scrupuleuse émissaire de la parole des femmes depuis trente ans, se fait l’écho une fois de plus de cette parole, à travers ces parcours poignants, singuliers, toujours intimes. Judith Henry et Julie Gayet incarnent ces mots sur scène. L’une interroge, l’autre répond. À travers ces entretiens, où des générations de femmes s’adressent aux prochaines, s’écrit notre histoire commune. D’Annick Cojean Publié aux éditions Grasset & Fasquelle en partenariat avec Le Monde Conception et mise en scène :Judith Henry Lumières : Laurent Béal Costumes : Elisabeth Tavernier Collaboration artistique : Anne Le Guernec Avec Julie Gayet et Judith Henry Dans le cadre de "Jeu de Dames" Théâtre du Gymnase,[...]

photo Beethoven, l’autre nom romantique de la transfiguration

Beethoven, l’autre nom romantique de la transfiguration

Musique

Marseille 13000

Le 30/03/2022

Une musique faite par un homme libre, qui ne s’adresse plus aux cieux mais aux hommes. Un homme qui incarne l’esprit révolutionnaire de la fin du XVIIIe siècle. Un temps qui révèle les individus comme libres de travailler pour eux. Beethoven sait à quel point pour réussir il faudra se détacher des deux figures d’autorité de la fin du XVIIIe siècle à Vienne : Mozart et Haydn. Le premier en ne le citant jamais, le deuxième en refusant d’être son disciple. Casser les codes du style classique en transfigurant sa forme sera sa marque de fabrique. Peu importe à ses débuts, si ses contemporains n’y voient que "modulations hasardeuses" et amoncellements de difficultés techniques, il sait qu’une partie de son œuvre ne sera comprise qu’après sa mort. La postérité est dans l’air du temps. De son vivant il fabriquera son propre mythe. Sa figure du génie hantera pour des décennies, voire un siècle, des générations de compositeurs tétanisés à l’idée d’aborder la forme sonate ou la symphonie. Et comme si un enterrement en 1827 au cimetière de Währing ne suffisait pas à tourner la page, on l’enterra deux autres fois ! Exhumé une première fois en 1863 afin de mieux protéger ses[...]

photo BEETHOVEN, L AUTRE NOM ROMANTIQUE

BEETHOVEN, L AUTRE NOM ROMANTIQUE

Musique classique

MARSEILLE 06 13006

Le 30/03/2022 à 20:00

Une musique faite par un homme libre, qui ne s'adresse plus aux cieux mais aux hommes. Un homme qui incarne l'esprit révolutionnaire de la fin du XVIIIe siècle. Un temps qui révèle les individus comme libres de travailler pour eux. Beethoven sait à quel point pour réussir il faudra se détacher des deux figures d'autorité de la fin du XVIIIe siècle à Vienne : Mozart et Haydn. Le premier en ne le citant jamais, le deuxième en refusant d'être son disciple. Casser les codes du style classique en transfigurant sa forme sera sa marque de fabrique. Peu importe à ses débuts, si ses contemporains n'y voient que « modulations hasardeuses » et amoncellements de difficultés techniques, il sait qu'une partie de son œuvre ne sera comprise qu'après sa mort. La postérité est dans l'air du temps. De son vivant il fabriquera son propre mythe. Sa figure du génie hantera pour des décennies, voire un siècle, des générations de compositeurs tétanisés à l'idée d'aborder la forme sonate ou la symphonie. Et comme si un enterrement en 1827 au cimetière de Währing ne suffisait pas à tourner la page, on l'enterra deux autres fois ! Exhumé une première fois en 1863 afin de mieux protéger ses restes,[...]