photo Journées Européennes du Patrimoine

Journées Européennes du Patrimoine

Patrimoine - Culture, Exposition

Montsérié 65150

Le 19/09/2021

Le mont Ergé nous rappelle le souvenir des premières peuplades, qui vinrent se fixer dans ce pays, ainsi que la présence des Romains et de leurs divinités, mêlées à celles de nos ancêtres primitifs. Un camp retranché domine le village : des tumuli, des cavernes funéraires, habitations primitives. L'oppidum qui domine le village à 750 m d'altitude n'a pas moins de 800 m de circonférence il y a été recensé 5 dolmens la plupart sur la commune de Bise aujourd'hui disparus ou en ruine. Encore visible une caverne funéraire sous un petit tumulus, l'emplacement du village avec ses fonds de cabanes, les levées de terre bordant l'oppidum. La pièce la plus remarquable est sans conteste un petit masque en tôle de bronze un véritable chef-d’œuvre d'un travail réalisé au repoussé, sa datation controversée se situe au IIIème siècle AV J.C . Un local d'exposition attenant à l'église, dont l'entrée est libre renferme de nombreux objets découverts sur le site ainsi que la collection numérique des autels votifs connus et des divers objets dispersés, musées ou collections particulières.

photo Exposition à l'Office de Tourisme : LOÏC PLOTEAU

Exposition à l'Office de Tourisme : LOÏC PLOTEAU

Manifestation culturelle

Bagnères-de-Bigorre 65200

Du 13/09/2021 au 11/10/2021

A l’image de la rouille et de son action corrosive, les sculptures de Loïc Ploteau semblent dresser le portrait métaphorique et polymorphe de l’évolution de l’humanité. D’abord, des objets dit « utilitaires » élevés au rang d’œuvres car exposés sur des socles nous ramènent aux confins de la Préhistoire : cette époque où l’homme naît, se dissociant du règne animal par sa capacité à fabriquer et utiliser les objets de son invention. La suite du travail de Loïc Ploteau illustre cette « évolution ». Les objets exposés, à défaut d’appartenir à l’âge du fer, acquièrent (malgré eux) une dimension archéologique dans la mesure où ils ne sont plus utilisés à l’ère du numérique et de la surconsommation. Le paradoxe est donc total entre un mode de vie, jadis plus proche de la nature, dont on retrouve encore les traces bien des années plus tard, et une société de consommation où chaque objet semble condamné à une obsolescence plus ou moins programmée. Mais peut-on encore parler d’évolution dans un monde au sein duquel l’Homme, figure même de l’adaptabilité, peine désormais à se retrouver dans un mode de vie où « tout va trop vite » ? Avec ironie, Loïc Ploteau nous propose une réponse[...]