informations générales
49 rue romain rolland
Lunel
- +33644028615
- Personnes à mobilité réduite, Personnes malvoyantes, Personnes malentendantes
- Gratuit
- Du 01/09/2022 au 20/10/2022
Plasticienne, Estelle Lacombe pratique la gravure, le dessin et la peinture et réalise des livres d’artiste. Ses images parlent d’une enfance à grimper dans les arbres et de rêveries dans la nature, de notre place dans un monde en mutation, interroge ses transformations, les relations qui s’y nouent et s’y dénouent. Elles évoquent la mémoire des êtres et des lieux, cherchent à sublimer la part féminine du monde.
Estelle Lacombe s’est dégagée de la peinture, assidûment pratiquée après ses études aux Beaux-Arts de Paris, pour s’attacher au dessin, qu’elle enrichit progressivement de la pratique de la gravure et de toutes les techniques de l’image imprimée. Son cheminement créatif mélange observation et imaginaire, dans une itinérance de cueillette d’objets, de fragments, de dessins sur le motif qu’elle met en résonance avec un alphabet graphique qui va articuler ces éléments matériels avec ce monde parallèle qu’elle arpente aussi librement qu’un jardin.
« Après des études à l’École Supérieure de Beaux Arts de Paris, je me suis consacrée essentiellement à la peinture tout en pratiquant le dessin. Depuis une quinzaine d’années, mon goût pour le trait m’a guidé vers la gravure et toutes les techniques de l’image imprimée en conservant une pratique intensive du dessin. Mon processus créatif mêle observation et imaginaire pour créer des mondes parallèles, mondes rêvés mais familiers, ailleurs énigmatique éveillant les curiosités. En effet, après une collecte de petits objets, fragments, photos et croquis sur le motif, je mixe ces éléments avec d’autres, bribes ou morceaux issus d’un répertoire de formes personnelles et organiques inscrites dans ma mémoire. Mes images parlent du souvenir de l’enfance fait de vagabondages et de rêveries dans la nature, où la fantaisie rejoint le réel : elles lient l’humain à son environnement naturel mais racontent aussi la présence furtive de la mémoire. Elles interrogent aussi notre place dans ce monde, les liens que nous entretenons, elles parlent de la place des femmes, leur rôle, la présence de leur corps et les relations qui se nouent et se dénouent. Je les conçois comme une itinérance, un monde flottant, où le spectateur déambulerait dans un espace rempli de signes et de liens, un langage personnel qui me permet de dire les choses avec douceur. Récemment le format du papier s’est élargi, de grandes gravures sur métal et de grands dessins au fusain voient le jour, un monde qui s’élargit pour entrer encore plus en contact avec ce qui nous entoure, pour se perdre tranquillement dans l’histoire racontée. »