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- Du 28/06/2024 à 21:00 au 28/06/2024 à 22:00
Chanteuse, docteur en littérature, spécialiste de poésie européenne et notamment de poésie grecque, Laetitia Marcangeli est née dans une famille de mélomanes et de musiciens classiques. Elle même formée au piano classique, elle est dès l’enfance très impressionnée par la puissance poétique de la chanteuse Angélique Ionatos et s’oriente vers l’ étude de la langue grecque, de la poésie et de sa mise en musique. Elle aborde la musique modale à travers l’ étude des répertoires grecs traditionnels, qui la conduisent aussi à se réintéresser aux traditions de chant et de poésie populaire de l’occident, France, Corse, Espagne… Elle tente aujourd’hui de concilier poésie populaire et savante, texte et musique, lyrisme et narration.
Musicien suisse, compositeur, improvisateur, Pierre Blanchut suit un parcours artistique transversal qui l’a conduit du piano classique vers les musiques de l’Orient. Très attentif à l’aspect modal des répertoires orientaux, respectueux des critères de leur interprétation, il représente bien ces musiciens occidentaux qui, sans renier leur culture musicale, trouvent dans les traditions extra-européennes le ferment de leur propre créativité.
En solo ou aux côté de musiciens persans, libanais, indiens, il construit un langage original et novateur, un univers onirique, passionné où sensualité des tempéraments et foisonnement des rythmes tissent les fils d’ épopées inouïes. Au sein de l’Ensemble Myrtho, il signe les arrangements de nombreuses pièces.
Amoureux des musiques et traditions du monde arabe, Timothée Tchang se forme à Fès, au Maroc, auprès du professeur Nabil Guemmah, qui lui enseigne les rudiments de son instrument et les rythmes du Maghreb. C’est ensuite en Égypte qu’il a la chance de suivre pendant six mois les derniers enseignements de Khamis Henkeish.
De retour en France, il s’installe à Toulouse et poursuit sa formation pendant trois ans à l’ école Music’Halle auprès d’Ali Alaoui.
Formé aux musiques du Maghreb et du Moyen-Orient, les rencontres, la curiosité et les projets musicaux le portent également vers les répertoires classiques et traditionnels de Turquie, de Grèce et des régions voisines, son amour du rythme, des mélodies et des chants tissant toujours le lien entre ces différents répertoires méditerranéens.
Après un cursus classique et une solide formation en jazz, Raphaël Sibertin-Blanc se tourne vers les musiques traditionnelles et les possibilités de métissages qu’elles offrent.
Particulièrement attaché aux musiques orientales et d’Asie mineure, il voyage et apprend des instruments tels que le kemençe classique – petit violon oriental – et des répertoires traditionnels, populaires et savants, qui enrichissent aujourd’hui son travail de composition et de recherche sur l’improvisation.