Histoire(s) de se rencontrer au Cinéma! Avec Eyal SIVAN

Projection 6 films d’Eyal SIVAN en sa présence

Avec le compagnonnage de :

Marie-José MONDZAIN philosophe, et, Jean STERN journaliste.

Histoire(s) de se rencontrer au cinéma ! propose de prendre le temps de rencontrer un.e cinéaste, et une partie de son œuvre. Nous sommes honoré.es d’accueillir pour cette 1ère édition, le réalisateur Eyal SivanA travers une partie de son œuvre cinématographique (6 films) en sa présence, notre démarche est un désir de partager, de faire voir et entendre les points de vue, philosophiques, politiques, artistiques d’Eyal Sivan. Si rare dans nos mass media, sa parole précieuse nous ouvre avec grande respiration et large inspiration, à la complexité du Monde.

Les films seront suivis d’un échange avec le réalisateur et ses invité.e.s Marie José Mondzain et Jean Stern. Compagnon.ne.s de longue date d’Eyal Sivan, nous les retrouvons aussi pour deux rdv littéraires, le week-end 14 et 15 décembre, à 11h ; elle et il présentent leur dernier ouvrage à La Maison de Papier (place du Champs de Mars 09290 Le Mas d’Azil)

Le prix des entrées est libre, sauf exception samedi 14 décembre à 20h30 - Un petit bar sur place, de la soupe et des gâteaux, ouvert 1 heure avant chaque séance

      Jeudi 12 décembre au Cinéma (4 rue du Tempe, 09290 Le Mas-d’Azil)

20h Présentation des Rencontres

20h30 Un spécialiste -Portrait d'un criminel moderne 1999 - 128 minutes - Le film s’appuyant sur les enregistrements filmés du procès du nazi Adolf Eichmann s’inspire de l'œuvre de la philosophe Hannah Arendt Eichmann à Jérusalem, rapport sur la banalité du mal. Responsable du transport des «déportés raciaux» vers les camps nazis entre 1941/45, Eichmann insiste sur le fait que personne ne peut lui reprocher d'avoir mal fait son travail, qu’il décrit avec une précision bureaucratique étouffante.

Vendredi 13 décembre au Cinéma (4 rue du Temple, 09290 Le Mas-d’Azil)

20h00 Jaffa, la mécanique de l’orange 2009 - 89 min L’histoire de la Palestine et d’Israël s’articule autour de représentations, d’images et de clichés Parmi ces symboles véhiculés et admis, un seul est commun aux deux : l’orange. Raconter l’histoire des Oranges de Jaffa, c’est raconter l’histoire de cette terre

Samedi 14 décembre 

11h00 à La Maison de Papier (Place du champs de mars) Jean Stern présente l’ouvrage de la Collection Orient XXI « Que ma mort apporte l'espoir, Poèmes de Gaza » éditions Libertalia

13h30 au cinéma (4 rue du Temple, 09290 Le Mas-d’Azil) Route 181, fragments d'un voyage en Palestine-Israël  2003, 270 min - En 2002 , Eyal Sivan et Michel Khleifi voyagent ensemble dans leur pays natal. Ils tracent leur parcours sur la ligne qui suit les frontières de la résolution 181, adoptée par les Nations unies en 1947, prévoyant la partition de la Palestine en deux États. La parole est donnée aux Israélien.nes et Palestinien.es, jeunes, ancien.nes, civil.es, militaires. (Film long, 2 pauses pévues)

20h30 au cinéma (4 rue du Temple, 09290 Le Mas-d’Azil) Izkor, les esclaves de la mémoire  1991, 97 min - entrée 4,50€ (partenaire L’Estive) En hébreu "Izkor" signifie "souviens-toi", et c'est sur cet impératif dicté aux enfants d'Israël, que s'interroge le film. Au mois d'avril, L’État d’Israël vit trente jours au rythme des pulsations de sa mémoire...

Dimanche 15 décembre

11h00 à La Maison de Papier ((Place du champs de mars) Marie José Mondzain, présente son dernier ouvrage «Accueillir: Venu(e)s d'un ventre ou d'un pays » éditions Les Liens qui Libèrent

14h00 au cinéma (4 rue du Temple, 09290 Le Mas-d’Azil) Aqabat Jaber, paix sans retour ? 1995 - 61 min  Après avoir réalisé en 1987, un 1^er film dans le camp de réfugié.es Akabat Jaber, construit en 1950 en Cisjordanie, Eyal Sivan y retourne en 1995. Le droit des Palestiniens à rentrer dans les villages d’où ils avaient été chassés en 1948 touche au cœur même de la question du conflit israélo-palestinien.

16h30 au cinéma (4 rue du Temple, 09290 Le Mas-d’Azil) État commun, conversation potentielle 2012 - 124 min  Le truchement du montage et de la division de l’écran en deux parties égales provoque une rencontre entre Arabes palestiniens et Juifs israéliens. Ce choix cinématographique vient permettre la rencontre que le conflit empêche jour après jour.