Résistance  -  Prison militaire  -  Mauzac

1942 L'évasion des agents du SOE (12 résistants de la première heure).

Salle des fêtes de Mauzac

Samedi et dimanche :

•  exposition de 10h à 17h

•  projection du film « Adieu Mauzac » à 15h

•  table ronde samedi de 18h à 19h avec :

· Claude PIERRE-BLOCH, fils des Résistants Jean et Gabrielle PIERRE-BLOCH, Vice-Président de la LICRA ;

· Jacky TRONEL, Directeur de la revue « Secrets de Pays », Spécialiste de l’histoire de la Prison Militaire de Mauzac ;

· Patrice ROLLI, Historien, Anthropologue, Chargé de projets mémoriels.

Le 16 juillet 1942, 12 résistants de la première heure s’évadent de la prison militaire de Mauzac (alors située au camp nord, près de l’église de Sauveboeuf) et vont parvenir à rejoindre Londres.

Ce sont des agents du SOE, accompagnés de l’un de leurs gardiens. Parmi eux se trouve un parlementaire, le député PIERRE-BLOCH.

Ces hommes, décidés à continuer à combattre l’Allemagne nazie malgré l’Armistice, avaient été arrêtés par la Police Française en octobre 1941, après le démantèlement de leur réseau.

Cette évasion réussie va permettre à ces personnages très singuliers de poursuivre le combat et de jouer un rôle déterminant dans l’aide à la libération du pays.

Certains d’entre eux, à peine trentenaires, de nouveau parachutés en France, y laisseront la vie.

Cet épisode peu connu ici à pourtant eu un retentissement majeur et a été l’objet de nombreux récits dans la littérature internationale à travers des biographies ou des analyses historiques.

Le film « Adieu Mauzac », réalisé par Jean KERCHBRON en 1970 pour la Télévision Française, est inspiré de ces faits authentiques relatés par Henri Noguères, Président de la Ligue des Droits de l’Homme, qui anime également le débat auquel participaient les survivants de l’aventure.