EXPOSITION CONSTRUIRE, PHOTOGRAPHIES ET PEINTURES

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  • Voûtes du Port, 19 Quai Amiral Meyer 17200 ROYAN

    Royan

  • 05 46 39 20 52
  • Gratuit
  • Architecturer le monde – Ou le peindre ? Ou le photographier ?
    Stéphane Couturier propose dans ses photographies, le plus souvent en grand format, la superposition de l’architecture et de la peinture. L’intérieur et l’extérieur cohabitent, ainsi une tapisserie de Le Corbusier et la façade du Secrétariat de Chandigarh ou bien la clarté métrique du béton et les fragments d’un tableau de Fernand Léger. De telles photographies nous éloignent des images documentaires d’une ville, la photographie devient un matériau pour une nouvelle réalité plastique. La couleur structure l’espace autant que la géométrie rigoureuse d’une ossature monumentale qui l’accueille dans ses ajours. La construction libère le rythme. Alors, dans les œuvres récentes de Stéphane Couturier, le blanc gagne, l’air circule, la lumière…
    « Je compose chaque photo comme un tableau. » Lucien Hervé (1910-2007), grand photographe de l’architecture et photographe attitré de Le Corbusier, s’était pensé comme peintre avant de se consacrer à la photographie. Il y a dans son œuvre un chemin de la peinture abstraite vers l’architecture et de l’architecture jusqu’à l’abstraction. Par les voies du contraste et de la composition, la photographie est cadrage, recadrage chez Hervé qui découpe dans les tirages de ses photos et qui met en évidence triangles, carrés ou trapèzes de lumière. La diagonale lui est aussi chère que l’angle droit. L’exposition présente deux « frises » de photos noir et blanc dont l’ordonnancement a été pensé par Hervé : L’Observatoire de Jaïpur (Inde) et les intérieurs du Palais de Versailles. Mais aussi la couleur de 7 photos de L’Appartement.
    Peintre, Anne Saussois a longtemps enseigné à l’École d’Architecture de Nantes. Elle emplit ses carnets des paysages urbains ou industriels photographiés dans ses voyages. L’œil-architecte, l’œil-photographe, …, pourtant le troisième œil de cette artiste est bien l’œil-peintre. L’œuvre d’Anne Saussois parle en effet les langues anciennes et vivantes de la peinture : depuis les espaces communicants de la Renaissance jusqu’aux espaces imbriqués, stables et instables de Ben Nicholson ou d’Anna Mark… De la monochromie de ses Gammes blanches, rouges, noires où l’ombre dessine dans les reliefs à la confrontation acide (sur la toile) des verts et des jaunes et des rouges… La géométrie délimite les surfaces, la lumière y trace ses rais. La couleur y fait vibrer une corde singulière, inaccoutumée, la corde stridente de cet art.
     
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