informations générales
Avenue Franklin Roosevelt
Paris
- Personnes à mobilité réduite
- Gratuit
- Du 15/11/2018 à 14:00 au 15/11/2018 à 17:30
Histoire des souffleries, avenir des mesures |
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Début des conférences à 14h Conférences organisées par l'Académie de l'air et de l'espace en partenariat avec le Palais de la découverte. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. L’aéronautique, l’automobile, le bâtiment, le sport, … tous ces secteurs ont en commun d’utiliser des souffleries aérodynamiques pour leurs études et recherches. Depuis plus de cent ans, l’industrie française conçoit et optimise ses réalisations grâce aux moyens aérodynamiques performants, reconnus au niveau international, dont on dispose en France ; l’ONERA, le CSTB et le Groupement d’Intérêt Economique S2A3 en sont les principaux acteurs. Inséparables de l’expérimentation, les techniques de mesure et de la modélisation numérique ont progressé de manière extraordinaire au cours des dernières décennies, entraînant une révolution de l’approche expérimentale. Les souffleries, 100 ans après Gustave Eiffel Par Bruno CHANETZ, maître de recherche, ONERA A l’aube du XXème siècle, les souffleries se sont imposées en permettant, selon l’heureuse formule de Gustave Eiffel, de passer : du flair du constructeur à l’art de l’ingénieur. Les souffleries, subsoniques aux origines, puis soniques, supersoniques et hypersoniques, ont permis d’accompagner le développement de tous les aéronefs du vingtième siècle, des avions aux fusées, sans oublier les bâtiments, les voitures, …. Toutefois, à la fin de ce siècle, les progrès de la simulation numérique liés à ceux de la puissance de calcul, ont paru menacer leur essor. Aujourd’hui, les grandes souffleries, toujours très opérationnelles, restent stratégiques en réponse aux nouveaux défis environnementaux pour le développement économique et écologique de l’industrie française. La mesure aérodynamique, du Pitot à la vision de l’invisible Par Benjamin LECLAIRE, maître de recherche, ONERA Ces dernières décennies, les méthodes de mesure permettant de caractériser les écoulements autour des formes et de déterminer les efforts induits par les écoulements sur celles-ci, ont évolué de façon spectaculaire. Cela résulte notamment des progrès technologiques des lasers et des caméras, ainsi que de ceux réalisés en traitement automatisé des images. Si les méthodes traditionnelles comme les sondes de Pitot restent encore employées, les techniques de mesure de vitesse et de masse volumique des écoulements les plus en pointe sont non intrusives et reposent sur l’illumination intense et la visualisation de l’écoulement à mesurer, celui-ci étant éventuellement ensemencé de très fines particules. Ces techniques donnent alors accès à des quantités d’informations, ainsi qu’à des finesses de structures devenant comparables avec celles des résultats de simulation numérique, ce qui nourrit et enrichit le dialogue calcul-expérience. |