Orchestre de l’Opéra national de Lyon

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Concentré d’énergie et inépuisable fontaine de sonorités, les Suites d’orchestre extraites par Prokofiev de Roméo et Juliette magnifient l’orchestre comme Shakespeare lui-même l’aurait fait ! Grande fête musicale en perspective pour les 40 ans de l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon en compagnie de son directeur musical historique, Kazushi Ōno.

 

D’abord dédié au piano puis orchestré par Ravel lui-même, le Tombeau de Couperin (1917) est un double hommage au maître du baroque français et aux camarades que le compositeur vit tomber au front lors de la Première Guerre mondiale. Transparence, pudeur émotionnelle, mélancolie distanciée caractérisent cette pièce où le style du XVIIIe siècle se marie aux harmonies acidulées de Ravel. Rivalisant de subtilité, le Poème (1896) de Chausson, inspiré par la lecture d’une nouvelle de Tourgueniev, déploie ses mélodies envoûtantes où le lyrisme douloureux, alternant avec la véhémence paroxystique, confèrent au violon une éloquence magnétique. Comment ne pas se laisser griser, enfin, par les accents inspirés à Prokofiev par l’immortel drame de Shakespeare ? Il est d’usage que chaque chef d’orchestre compose son propre bouquet à partir des Suites tirées du ballet, et le choix est assurément difficile : danses exotiques, infatigables toccatas, mélopées extatiques évoquant l’amour des amants, sans oublier l’incontournable « marche des chevaliers » (« Montaigu et Capulet »), qui demeure l’un des thèmes les plus saisissants de l’histoire de la musique. 

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