Petite messe solennelle de Rossini

17h00 Eglise Notre Dame de Nazareth 26170 Buis les Baronnies

Direction Christine Paillard

• Ensemble vocal Cant’ouvèze 
• Catherine Sternis – piano
• Oleksandr Movchan – accordéon

• Emilie Ménard – soprano
• Lise-Eléonore Ravot – mezzo-soprano
• Patrick Garayt – ténor
• Pierre Guiral – basse

« Bon Dieu. La voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? » écrivait Gioacchino Rossini en 1864.

C’est en 1863 que Gioachino Rossini (1792 - 1868) écrivait dans sa maison de campagne de Passy sa « Petite Messe Solennelle ». Elle fut créée un an plus tard, le 14 mars 1864, à Paris en toute intimité, par un chœur de seize chanteurs, dans la chapelle d’un hôtel particulier de Paris.

La première instrumentation prévue par Rossini était : 2 pianos forte et un harmonium,  aujourd’hui souvent piano et accordéon, ce qui est d’une belle originalité. C’est cette version qui sera interprétée ce soir par Cant’Ouvèze.

La Petite messe solennelle de  Gioachino Rossini est «Petite» par cet effectif réduit, «solennelle» par sa durée et ses passages majestueux, cette messe énigmatique, mais très jouissive démontre sa riche palette musicale, allant des vestiges «archaïques» de Bach, Haydn ou Mozart aux audaces harmoniques qui pointent vers la musique de Fauré ou même de Poulenc.

L’écriture est marquée par l’influence de plusieurs styles avec des airs de pur bel canto à l’écriture polyphonique ancienne, tout en développant des fugues « dignes de Bach ».  Les voix et les instruments se mêlent et se réjouissent, dans une œuvre dite sacrée mais digne d’un opéra.  

Gioachino Rossini compte parmi les plus grands compositeurs du 19ème siècle, par l'importance et la qualité de son répertoire, son nom se rattache surtout à l'opéra : ses œuvres les plus populaires sont encore de nos jours Le Barbier de Séville, La Cenerentola (d'après Cendrillon), La Pie voleuse, L'Italienne à Alger, Le Turc en Italie, Tancredi, Semiramide et Guillaume Tell. Outre la Petite messe solennelle Il a aussi laissé d’autres œuvres de musique sacrée, notamment un Stabat Mater.