ORCHESTRE DE CHAMBRE

ORCHESTRE DE CHAMBRE NOUVELLE-AQUITAINE Pour certains compositeurs, l'instrumentation est un casse-tête avant d'atteindre l'équilibre tant recherché. Brahms tâtonne longtemps avant de trouver la forme finale du Quintette pour piano et cordes en suivant les conseils de Clara Schumann. Et même là, pour cette dernière, un quintette ne suffit pas « c'est une œuvre si pleine d'idées qu'elle requiert un orchestre entier»… C'est chose faite grâce à l'arrangement de Henk de Vlieger ! L'orchestre s'empare de la dense partie de piano pour déployer ses textures et richesses, qui prennent une envergure décuplée. Un siècle plus tôt, Haydn cherche lui aussi à servir une écriture instrumentale très riche sans perdre de sa clarté. Pari gagné : en multipliant les solistes dans son unique Symphonie concertante, dialogues ciselés et épisodes récitatifs se succèdent dans un équilibre maîtrisé. Quant à György Ligeti, par des soli de cordes et de bois, il introduit différents éléments de la musique populaire roumaine dans son Concerto roumain. En résulte une oeuvre inhabituelle sur le plan harmonique, censurée pendant plus de 20 ans. Tour à tour mis à l'honneur, c'est tout un panel d'instruments qui rayonne à travers ces trois œuvres éclatantes ! Sous la direction de Arie Van Beek György LIGETI Concerto roumain - 12' HAYDN Symphonie concertante en si bémol majeur pour hautbois, basson, violon, violoncelle - 23' BRAHMS Quintette pour piano et cordes en fa mineur op. 34 (arr. Henk de Vlieger) - 45' Spectacle placé. Les portes sont ouvertes 30 minutes avant la représentation. Parking gratuit et places PMR à proximité immédiate. Afin de respecter les règlementations sanitaires en vigueur, la jauge peut être réduite.