informations générales
- Le 28/03/2025
Les recherches ont démontré que ce courant n'était pas si ténu au sein de la Seine-Inférieure. Rouen qui apparait comme le principal espace départemental où les cris et écrits dits « séditieux » sont mentionnés. De plus, notre travail met également en lumière une sociologie du bonapartisme qui est fort au sein du petit peuple, parmi les ouvriers, les artisans. Il est à noter également le rôle central des militaires et des vétérans. Aussi, le mythe napoléonien est évidemment central sur cette période et questionne les moyens de sa diffusion, par les représentations artisanales ( tabatières, vaisselles,... ) par la chanson et qui s'exprime en 1840 lors du retour des cendres de l'Empereur.
Au final, le bonapartisme apparait sur cette période et dans notre département d'étude comme un cri de ralliement, un catalyseur des colères du pays, contre le monarque, contre les élites notamment lors des crises.
Le choix original des bornes du sujet permet d'étudier l'évolution de l'opinion entre la fin du Premier Empire et l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte en 1848. A travers une histoire quantitative ( étude des élections,... ) et qualitative ( analyse des discours, des chansons, PV de police ), nous avons pu dresser une étude des espaces, de la sociologie et des temps du bonapartisme. Outre le mythe napoléonien, notre travail est traversé par des jalons fondamentaux comme les Cent-Jours en 1815, la mort de Napoléon en 1821, le retour des cendres en 1840 ou l'élection présidentielle de 1848.
posté par
