3 works for 12

Trois partitions, douze danseurs, une seule question : comment la partition musicale insuffle forme et structure à la danse ? < / p>

Cette réflexion est depuis longtemps au cœur du travail de chorégraphe d'Alban Richard, directeur du centre chorégraphique national de Caen en Normandie. Créé au & nbsp ; Festival Musica & nbsp ; < / em> de Strasbourg, ce nouveau spectacle interroge le répertoire du vingtième siècle. Alban Richard a retenu trois pièces minimalistes des années 1975-1976 : & nbsp ; Hoketus < / em> & nbsp ; de Louis Andriessen, & nbsp ; Fullness Of Wind de & nbsp ; < / em> Brian Eno – & nbsp ; variation autour du Canon < / em> & nbsp ; de Pachelbel & nbsp ; < / em> – et & nbsp ; Pulsers < / em> & nbsp ; de David Tudor. Chacune questionne à sa manière la relation au rythme via la pulsation : martelée chez Andriessen, constamment instable chez Tudor, délicatement obsessionnelle chez Brian Eno. & nbsp ;

À partir de ces trois pièces, & nbsp ; 3 Works For 12 < / em> & nbsp ; explore les différents rapports possibles entre danse et musique : association, partenariat, domination... Que les douze corps des interprètes n'en forment qu'un seul ou bien que chacun porte sa propre partition, le groupe se pose ici comme une gigantesque et dansante machine humaine qui permet à la musique de se donner à voir. À moins que ce ne soit la danse qui ne se fasse entendre ! < / p>