Traversée de l’Atlantique

Le son lumineux d'Arabella Steinbacher – qui joue le Stradivarius Booth de 1716 – convient particulièrement bien au Concerto < / i> de Brahms. Cette page d'un romantisme luxuriant a été imaginée sur les rives du Wörthersee où « les mélodies naissent en tel nombre qu'il faut prendre garde en se promenant de ne point les écraser », selon son auteur. Elle dialogue avec la Symphonie n°9 « < / i> du Nouveau Monde » < / i> de Dvorák composée aux États-Unis. Si des influences américaines y sont effectivement perceptibles ( le poème The Song of Hiawatha < / i> de Longfellow irrigue, par exemple, le deuxième mouvement ), l'œuvre est également zébrée d'une nostalgie venue de Mitteleuropa < / i>. Certains la considérèrent ainsi comme une « < / i> < / span> < / span> < / span> < / span> < / span> symphonie du monde entier » < / i> < / span> < / span> < / span> < / span> < / span>. < / span> < / span> < / span> < / span> < / span> < / p>

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CONFERENCE D'AVANT-CONCERT < / strong> < / p>

JEUDI 4 NOVEMBRE 19H - SALLE MARIE JAËLL, ENTREE ERASME
LE CONCERTO POUR VIOLON EN RÉ MAJEUR < / em> DE BRAHMS < / strong>
DANIEL PAYOT < / em> < / p>

Cette œuvre est remarquable par les articulations qu'elle propose entre construction de longues phrases continues et multiplicité de détails, contrastes ou divergences que ces phrases contiennent. Refusant à la fois la fusion dans un tout indifférencié et la désagrégation, elle maintient une constante tension, que le dialogue du violon solo et de l'orchestre relance sans cesse et finit par résoudre dans une dynamique festive. < / p>

Entrée libre sur présentation du billet de concert, dans la limite des places disponibles. < / p>