THE LULU PROJEKT

– Il vaut mieux brûler franchement que s'éteindre à petit feu, non ? < / em>
– Alors je vais t'embrasser et ce sera comme foutre le feu à tout. Lulu aveugle, ça te dirait d'aller voir les étoiles de plus près ? < / em>
– Faut voir. < / em>
– T'y verras rien, mais tu t'inventeras ton aurore boréale, avec la voie lactée qui dans le vent... < / em>
– Attends, d'abord je laisse un mot. Si jamais on me cherche là-haut, qu'on sache où je suis. < / em> < / p>

De l'autre côté du mur, le monde de Lulu est terne et triste, souvent flou, noyé de pluie ou de larmes. Échec scolaire, déficit d'affection maternelle, bisbille avec la police, il se heurte au conformisme ambiant avant de rencontrer l'amour et l'infinité des possibles. Et voilà Lulu propulsé dans l'univers en expansion, flirtant avec les étoiles et défiant les lois de la gravité sur l'air d' I Wanna Be Me < / em> des Sex Pistols < / em>... < / p>

Dans cette métamorphose initiatique mise en scène par Cécile Arthus, le héros de Magali Mougel échappe aux normes sociales de sa communauté : « Ce qui m'intéresse, ce sont ces parcours qui sortent du cadre, qui visent la destruction du vieux monde. C'est symbolique : la destruction est une étape nécessaire vers la reconstruction. < / em> » < / p>

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