informations générales
- +33 (0)3 88 75 48 00
- opera@onr.fr
- Opéra national du Rhin
- tarifs :
de 6 à 98 euros
Strasbourg
- Du 11/05/2025 au 20/05/2025
Dans le cadre du festival Arsmondo Méditerranée.
Et si la mort m'enlève, Je veux qu'elle m'achèveDans un baiser de flammeOù chantera le mot ¿ : aimer ¿ ! ¿ »
Quand Giuditta se met à chanter l'amour au cabaret Alcazar, le temps suspend son vol. Elle a tout d'un oiseau de paradis ou d'un ange tombé du ciel. Plusieurs hommes ont tenté de l'enfermer dans une cage dorée et de l'attraper avec des rivières de diamants en guise de collets. Sans succès ¿ : la belle est aussi jalouse de sa liberté que de ses secrets. Personne ne connaît vraiment son histoire, ni l'oiseleur qui l'a découverte un jour sur une plage et l'a épousée sans lui poser de question, ni même ce beau légionnaire avec lequel elle s'est enfuie en Afrique du Nord.
Qualifiée de « ¿ musikalische Komödie ¿ » par son auteur, la dernière œuvre de Lehár se rapproche bien plus des grands opéras de Puccini que des comédies musicales américaines, comme en témoigne sa création en grande pompe au Staatsoper de Vienne en 1934. Si Giuditta n'est pas sans rappeler certaines héroïnes lyriques ( Carmen, Violetta, Mélisande ) et quelques célèbres courtisanes bien réelles ( notamment la « ¿ Belle Otero ¿ », danseuse espagnole devenue l'amante des souverains européens ), elle doit beaucoup à Marlène Dietrich et à ses rôles iconiques de meneuse de revue dans les films L'Ange bleu et Morocco. À la tête de l'Orchestre symphonique de Mulhouse, Thomas Rösner dirige la version française de cette envoûtante rareté, dans un spectacle flamboyant de Pierre-André Weitz inspiré par les univers du cirque et du cabaret.
En françaisSurtitré en français, allemand
À partir de 10 ans