informations générales
- 03 89 41 44 96
- paroisse@protestante-colmar.fr
- place du 2 Février
Eglise Saint-Matthieu
- tarifs : De 6,00€ à 21,00€
Colmar
- Le 02/02/2025
Ce week-end festif se terminera en apothéose avec un concert exceptionnel de l'Orchestre symphonique ( ou National à partir du 01 / 01 / 25 ) de Mulhouse, labélisé Orchestre national en Région depuis juillet Ce concert sera organisé sous la direction de Arie van Beek, avec François Dumont au piano.
Le programme du concert :
Adagio pour cordes de Samuel Barber
Concerto en Sol Majeur de Maurice Ravel
Symphonie n°9 opus 95, " Nouveau Monde " de Anton Dvorak
En hommage aux libérateurs français et américains, l'Orchestre symphonique ( ou National à partir du 01 / 01 / 25 ) de Mulhouse réunit le Nouveau monde et la veille Europe à travers trois tableaux à la croisée des continents.
Extrait de son premier quatuor à cordes, l'Adagio de Samuel Barber fut créé à l'aube de la seconde guerre mondiale, en 1938 à New York par Arturo Toscanini. Son lyrisme contenu fait écho à l'Adagietto de la Cinquième symphonie de Gustav Malheret inspira de nombreux cinéastes. Devenue une pièce incontournable des grands événements, elle fût notamment rejouée aux obsèques de Franklin Delanoe Roosevelt en 1945 quelques semaines avant la fin des hostilités.
Profondément marqué par son engagement au cours de la première guerre mondiale, Maurice Ravel compose le Concerto en sol en 1932, quelques temps après sa tournée aux USA pendant laquelle il rencontre Georges Gershwin et découvre les clubs de jazz. Œuvre de maturité, ce concerto emprunte une forme et une orchestration classique tout en offrant une esthétique propre au compositeur, entre héritage baroque et romantique, et influences du XXème siècle. Le mouvement lent, dépouillé et intime, est encadré par deux mouvements vifs qui puisent leur matière dans les rythmes et les harmonies de Harlem.
Adulé par les Américains au point de se voir proposer et d'accepter la direction du tout nouveau Conservatoire de New York en 1892, le compositeur tchèque Anton Dvorak traduit ses premières impressions musicales du Nouveau Monde dès l'année suivante dans sa 9ème symphonie éponyme. L'ouvre propose une puissante vision des grands espaces naturels et du bouillonnement d'un Manhattan tout en conservant le lyrisme et la nostalgie de sa chère Europe natale.