CE QUE NOUS DÉSIRONS EST SANS FIN

Le fils : < / strong> Tu es vieux. < / em>
Le père : < / strong> Mon enfant. < / em>
Le fils : < / strong> Et laid. < / em>
Le père : < / strong> Mon enfant. < / em>
Le fils : < / strong> Tu es vieux laid débile et je te déteste < / em>
Le père : < / strong> Tu parles comme un enfant. < / em>
Le fils : < / strong> Maman a bien eu raison de te quitter. < / em>
Le père : < / strong> Tu vois tu es méchant comme un enfant. < / em>
Le fils : < / strong> Je ne veux plus être ton fils. < / em>
Le père : < / strong> Tu seras toujours mon enfant. < / em>
Le fils : < / strong> Alors j'ai honte d'être ton enfant. < / em> < / p>

Et s'il suffisait de supprimer son paternel pour enfin exister ? On dit bien que pour devenir un homme, il faut tuer le père. Oui, mais est-ce que ça marche aussi quand on demande à son meilleur ami de faire le sale boulot ? Et pour lui, tuer le père d'un autre, est-ce une émancipation ou une vengeance par procuration ? Et si au final, la victime n'était pas le père biologique du meurtrier, serait-ce toujours un parricide ? < / p>

Abandon, humiliation et amitié toxique. Le thriller psychologique de Jacques Descorde mêle l'impasse d'une relation père-fils à une camaraderie perfide, fondée sur l'osmose et l'émulation criminelle. Un spectacle haletant, tout en clair-obscur, où l'irrémédiable fatalité plane comme un vol de corbeaux sur nos têtes, un serpent de mer prêt à mordre. < / p>

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