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- La Maison Bleue
- tarifs : 23 €
Strasbourg
- Le 08/03/2025
Le disque est structuré par ce beat shuffle typique des années 90, bi-goût syncopé batterie-boucles avec lequel Bryan flirtait déjà... mais là y'a PACS, il habite dans deux-tiers des titres. Le synthé qui ouvre Crab Kiss se vivra pour certains comme une remontée acide de Born Slippy de Underworld, c'est dire si ça nonante gravement dans ce disque.
Ca évite de traverser la Manche-et le temps – pour y chercher de la musique baggy-compatible. Y'a beaucoup de poches aussi sur les synthés, qui viennent parachever cet ouvrage mélodique très texturé ( Fancy Cars ). Ca reste un groupe de guitaristes versatiles, capables de jouer glide façon MYB ( Stalkers ) ou power-chords purs et durs en empilement Jenga compressés, et de poser des pièges à public guitare-batterie parfaitement maitrisés ( l'excellent Stalkers, qui devrait permettre au batteur Paul Ramon de sortir le grand jeu ). Lauriane & Benjamin tiennent peu ou prou le même discours vocal, alternance de phrases rythmiques fabriquées comme des riffs ( Death Row ), et de nappes sucrées traine-savates et harmonieuses ( Deep Blue ). Il y a moins de Velvet que de Ride dans ce disque-ci, un son plus rond, fait pour remuer du bob les bras écartés, en égalisant le sol à coups de baskets ( Side by side ).
L'album se finit sur Lady D, dissertation de cancre malin sur le sujet « Traduire musicalement l'expression c'est abusé », 3 minutes serrées : guitare acoustique, cordes sur le refrain, voix chaude mélanco-core, flanger sur la batterie au moment d'allumer les briquets... et de mettre des cuillères au-dessus. Parce que oui, ça reste de la musique pour prendre de la drogue pour faire de la musique pour prendre de la drogue pour écouter de la musique. Mais ça marche auss
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