Un été musical au temple Saint-Eloi

3 concerts proposés par l'Ensemble Octoplus : univers baroque, musiques d'Europe centrale et de l'Est, sonorités intimes de la voix, de l'alto et de la harpe.

Points clés :
Musique baroque
Dans une ancienne église
Voyage musical dans le temps et l'espace


Samedi 13 juillet à 20h : Parfum Baroque

Plongeons dans l'univers baroque et savourons toute la richesse sonore et le contraste des émotions de cette musique.
Bach Air « Hier ist meines Vater Stätte » pour baryton, violon & continuo
Haendel Sonate pour violon & continuo n°13 op. 1
Graupner « Liebe Gott und deinen Nächsten » cantate pour baryton, violon & continuo
Marcello Sonate pour violoncelle & orgue n°2 en mi m
Telemann « Die stärkende Wirknung des Geistes » cantate pour baryton, violon & continuo
Orgue : Vincent Bénard
Violon baroque : Julie Aubernon
Violoncelle baroque : Sabine Duguay
Chant : Sylvain Baudry


Samedi 20 juillet à 20h : Rhapsodie Klezmer

Un concert aux accents populaires des musiques d'Europe centrale et de l'Est, orchestré par les musiciens de l'Ensemble Octoplus.
Chant : Adèle Boxberger
Clarinette : Oguz Karakas
Violons : Reine Collet & Cécile Raillard-Lenoir
Contrebasse : Bernard Cochin
Vibraphone : Fabien Lenoir
Arrangement : Sylvain Baudry


Samedi 27 juillet à 20h : Visages de la harpe

Harmonie et légèreté pour un voyage musical dans le temps et l'espace, aux sonorités intimes de la voix, de l'alto et de la harpe.
John Dowland / Hector Berlioz / Clara & Robert Schumann / Charles Gounod / Claude Debussy / Ralph Vaughan Williams
Harpe : Albane Mahé
Violon alto : Sophie Piat
Chant : Sylvain Baudry


Le temple Saint-Éloi est situé à Rouen, place Martin Luther King, à proximité de la place de la Pucelle, dans le centre historique de la ville. À cet emplacement fut d'abord élevée une chapelle positionnée sur une île rattachée ensuite à la terre au temps des ducs de Normandie. Puis une église fut érigée en 1228 dépendant du chapitre de la cathédrale. Elle fut reconstruite au XVIe siècle, achevée en 1580 en dépit de pillages opérés par des troupes calvinistes. De plan basilical sur deux niveaux mais dépourvu de transept, l'édifice relève du style gothique flamboyant. Il est alors remarquable pour sa tour et son portail. À la Révolution, l'église est transformée en magasin à fourrage et même en fabrique de plomb. C'est Napoléon en 1803 qui décide finalement d'y rétablir le culte mais de dédier l'édifice à l'église réformée. Les échoppes jouxtant le temple sont détruites au milieu du XIXe siècle tandis qu'une partie des vitraux laisse place à une fresque. L'orgue du temple est classé et justifie que désormais, des concerts soient accueillis régulièrement. L'édifice protégé au titre des monuments historiques est resté d'allure imposante.