Micheline nous apprend la joie du temps : le temps qu'on perd, le temps qui passe, le temps qu'on prend. La chorégraphe Anne Marion danse ici en interaction avec un petit train électrique et l'espace qu'il dessine. Astucieusement, la scénographie joue des rapports d'échelle, d'accessoires très simples ( petits objets, jouets familiers aux enfants ) et de ses costumes comme autant de ressources permettant la trouvaille, la surprise, le décalage. À partir d'un travail sur la couleur, elle dessine un univers à la fois graphique et organique où la
danse permet à l'imaginaire d'imposer sa grammaire.