Quand il y a des problèmes, ça ne vient jamais de lui. Il ne se plaint même pas. Il nous invite avec gourmandise chez sa mère marocaine, cuisinière hospitalière, qui aide quiconque et paie ses impôts... Il joue tous les rôles avec une belle folie et l'
amour domine le
spectacle. On y partage le thé et les
gâteaux, en l'écoutant raconter dans une très grande douceur les péripéties de sa vie dans une famille au nom maghrébin, ses joies, ses peines et ses embarras... Voici un seul-en scène tendre au sourire grinçant qui en appelle simplement, sans en parler vraiment, à une forme de réparation, à l'apaisement de conflits stupides et sans fondement. À en rire plutôt qu'à en pleurer.