Affûté par la fréquentation des caves bordelaises et les répétitions dans le grenier avec ses frangins, le jeune
musicien a profité de ses années de
formation pour gobe tout ce qu'il pouvait, de Dylan à Nirvana, du Velvet au garage californien et c'est surtout à cet endroit que le miracle s'est opéré. Loin de ressembler à un digest digne d'une BO de série Netflix ou de playlist boring sur Spotify, sa
musique est tombée sur les amateurs de bubble
grunge et de punk malin comme la foudre sur l'horloge de Hill Valley. En 2016, The Freak, premier album manifeste sans le vouloir, tape dans l'œil de quelques journalistes et du label Howlin Banana. Depuis ce temps-là, on suit la chevelure bleue de Th et sa troupe de monstres gentils au bout du monde, ou au moins de nos nuits alcoolisées qui n'attendaient que ces petites pépites intemporelles pour oublier un présent pas toujours très chic.