Deux
chanteurs sont dans leur loge. En smoking et nœud papillon, ils s'apprêtent à monter sur
scène. Ils se parlent, se confient, échangent sur leur vie, cherchent le bon mot et la rime, chantent, et se gaussent du
métier d'artiste itinérant. Navigant entre indécence,
poésie et autodérision, ils plongent avec délectation dans l'Inavouable. Sur scène, Alexis HK, écriture,
chant,
guitare, ukulélé et basse, et Benoît Doremus, écriture, chant et guitare, s'amusent avec la bienséance à travers un florilège de chansons écrites dans les coulisses de leurs tournées. Ils improvisent, divaguent, affabulent et déraisonnent, et se permettent ce qu'ils ne devraient pas. « L'inavouable, ça parle à tout le monde, racontent-ils. L'inavouable, chacun s'y reconnaît. Dans la société, l'inavouable c'est la plaie de la vérité recouverte par le pansement de l'hypocrisie, c'est ce qu'on peine à reconnaître. L'inavouable finalement c'est universel car tout le monde aime flirter avec l'interdit, l'ironie, l'absurde ». Le temps d'un concert, on va donc se délecter de l'inavouable, et en rire, surtout en rire.