Exposition Braïtou Sala - Modernes égéries

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informations générales

Dates
  • du 2024-09-16 au 2024-09-29 de 11:00:00 à 18:00:00
Contact
  • Téléphone : +33 6 23 18 20 20
    Email : palaisdeluppe@gmail.com
Adresse
  • 24 bis, Rond Point des arènes
    Palais de Luppé
    , Arles
Information mise à jour le
  • 2024-09-16
  • Arles

  • Du 16/09/2024 au 29/09/2024
C'est une sacrée histoire de famille. De deux familles même, à la généalogie riche, et dont les parcours convergent le temps d'une exposition, avec comme point de rencontre l'art et Arles. Jusqu'au 29 septembre, l'exposition " Braïtou Sala - Modernes égéries " est proposé par le Palais de Luppé, dont c'est la quatrième saison ouverte au public. Pour vous accueillir dans cet étonnant édifice, Loup-Sanche de Luppé, petit-fils du sculpteur Gaston de Luppé, fondateur du lieu ( lire ci-dessous ). Aux côtés de son épouse Lætitia de Luppé au commissariat de l'exposition, Anaïs Sala, 28 ans, arrière-petite-fille d'Albert Sala, peintre connu sous le nom de Braïtou-Sala ( 1885-1972 ), qui finira sa vie en Provence à partir des années 1960 pour s'éteindre à Arles aux côtés de son fils Émile, l'architecte de la Villa Benkemoun dont on célèbre cette année le 50 ème anniversaire de sa construction.

C'est d'ailleurs dans la maison de celui-ci que s'est installée Anaïs Sala il y a trois ans. " On a tous grandi avec les tableaux de mon arrière-grand-père dans le salon ", témoigne celle qui a baigné dans le double héritage artistique lié à son patronyme.

Dans la galerie du Palais de Luppé, les toiles de Braïtou-Sala côtoient les oeuvres de la collection privée de la bâtisse classée aux monuments historiques. Un ensemble de portraits de femmes de la haute société du premier tiers du XXe siècle, qui souligne l'évolution de l'affirmation de la féminité entre les années 1910 et la Deuxième Guerre mondiale, en passant par l'effervescence des Années folles. Un concours d'élégance qui laisse entrevoir une aspiration à l'émancipation et la modernité. " Des femmes qui portent le pantalon, c'est encore assez rare à cette époque ", commente Anaïs Sala, qui a suivi des études du marché de l'art, en montrant une des oeuvres de son aïeul. Si ces modèles sont qualifiées d'égéries, elles ne sont plus simplement des muses soumises aux désirs des artistes, se démarquant par leurs activités professionnelles en tant que chanteuses ou actrices. Leur posture, fière et déterminée, éclaire sur le rôle majeur qu'elles sont en train de conquérir à cette époque charnière. Y compris dans les compositions mythologiques plus intimes, à l'instar de cette Amazone ( 1939 ), image d'une femme que l'on disait alors garçonne, sportive portée en triomphe.

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Provence Tourisme / Office de Tourisme d'Arles
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