On dit de cette
musique de divertissement qu'elle est une œuvre d'exception. Et pour cause ! Alors que la sérénade est habituellement jouée à la nuit tombée, pour se délasser les soirs d'été,
Mozart en fait un exercice d'exploration de la forme, de l'écriture et de l'instrumentation. Chaque partie est destinée à un instrumentiste soliste. Au cours des sept mouvements, on entend une sonate, un menuet, un rondo et bien sûr l'adagio, l'un des plus beaux du maître, haletant tel un cœur qui bat. C'est un irrésistible vent de liberté qui souffle de part en part de cette symphonie de chambre !