Aline Piboule, piano et Pascal Quignard, récitant

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Dates
  • le 2025-05-16 de 20:30:00 à 22:00:00
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Adresse
  • Chapelle St Martin du Méjan
    Place Jean-Baptiste Massillon
    , Arles
Information mise à jour le
  • 2025-03-31
  • Arles

  • Le 16/05/2025
FAURÉ OU LE DERNIER AMOUR
G. Fauré : Improvisations
( extrait des Huit pièces brèves )
Barcarolle n°13
Thème et variations en ut # mineur, variations n°6 et 9
Nocturne n°11
Nocturne n°12
Barcarolle n°9
Barcarolle n° 10
Thème et variations en ut # mineur, variation n°8
Barcarolle n°12
Nocturne n°13

La relation amoureuse de Fauré avec Marguerite Hasselmans, témoin des vingt-quatre dernières années de la vie du compositeur, inspire à la pianiste Aline Piboule et à l'écrivain Pascal Quignard une conversation intime entre la musique et les mots.

Lorsqu'ils se rencontrent en 1900, elle a vingt-quatre ans, lui cinquante-cinq. Jusqu'à la mort du compositeur, Marguerite Hasselmans sera une interprète de choix, une amie intime et une confidente au quotidien, observatrice de la vie musicale parisienne comme de la maturation de l'œuvre fauréen. La pianiste Aline Piboule, coutumière des rencontres d'univers variés avec son instrument, et l'écrivain Pascal Quignard, que la musique souvent inspire, leur prêtent voix dans un programme intimiste articulant piano – d'époque – et récit. S'y dessine un visage secret du maître français, recomposé par surexposition d'extraits d'une correspondance fournie, de textes inédits de l'écrivain également récitant et de pièces tardives aux contours romantiques.

« Aline Piboule, la pianiste qui parle à l'oreille des spectateurs » – Sophie Bourdais, Télérama ( août 2024 )

(.... ) C'est le dernier Fauré, presque expérimental, qui rythme la soirée magique offerte par Aline Piboule et Pascal Quignard. Qui, assis devant la courbure du Steinway, commence par énoncer le titre. La pianiste enchaine urs une Improvisation extraite des Huit Pièces brèves, débordante de tendresse et de lumière, l'écrivain rebondit avec une phrase courte : « À Béziers, en 1900, une jeune femme apparaît. » Nous faisant basculer, de sa belle voix grave un peu voilée, dans le tourbillon amoureux et créatif qui emporte Fauré et Marguerite Hasselmans, de trente ans sa cadette. Les non-dits du texte, magnifique de concision et de poésie, sont comblés par la musique, chargée de passions finement nuancées. L'écrivain et la pianiste se passent la « parole » avec souplesse, s'écoutant l'un l'autre avec une intensité stupéfiante, comme il est d'usage dans un duo chambriste.

C'est la troisième fois que Pascal Quignard et Aline Piboule construisent un pont entre littérature et musique. Ils ont commencé des 2020 avec Boutés, inspiré de l'histoire d'un Argonaute prêt à mourir pour entendre le chant des sirènes, et poursuivi avec Ruines (... )

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